Résumé : Feyre vit dans un monde séparé en deux : d’un côté les humains mortels, dont elle fait partir, et de l’autre celui des Faes immortels. Ces deux parties sont séparés par un mur invisible qu’il est impossible de franchir.
Depuis leur ruine, Feyre s’occupe de sa famille, notamment en chassant dans les bois. Un jour, elle surprend un loup et décide de l’abattre. Mais elle va vite apprendre que ce n’était pas un loup ordinaire, mais un Fae. En accord avec le Traité, elle est donc conduite de force à Prythian, dans la Cours de Printemps, où elle sera forcée de rester jusqu’à la fin de sa vie…
Avis de Mme Aubert : Ce qu’il faut savoir avant de commencer ce livre, c’est que c’est une réécriture du conte de la Belle et la Bête. Mais bien entendu, l’univers développé est complètement différent. On m’avait vendu ce livre comme étant un véritable chef d’œuvre, je m’en suis donc retrouvée un peu déçue.
La famille de Feyre est absolument exécrable, et j’étais presque contente lorsqu’elle a dû les quitter. Le geôlier de Feyre, Tamlin, Grand Seigneur de la Cours de Printemps, est loin d’être un monstre, et c’est sans doute l’un des personnages que j’ai le plus aimés.
J’ai eu un peu plus de mal avec Feyre, qui en plus d’avoir beaucoup de caractère, semble incapable de prendre une bonne décision. Même si j’ai globalement bien aimé l’histoire, quelques détails m’ont tout de même empêchée de vraiment l’adorer.
Tout d’abord, certains passages m’ont un peu agacée, parce que l’auteur voulait absolument nous montrer à quel point Prythian et son monde d’immortel est parfait, malgré les horreurs qui peuvent s’y passer. J’ai trouvé que certains passages étaient un peu longs, et le développement de l’histoire d’amour un peu trop rapide. J’ai également été gênée par la fin, avec ces histoires de prophéties sans queue ni tête, qui étaient simplement là pour résoudre la situation…
Malgré cette déception, j’ai tout de même l’intention de lire la suite de cette saga, en espérant comprendre comment elle a réussi à convaincre autant de lecteurs.
Note : 16/20
Tome 2 : Un palais de colère et de brume
Risque de spoilers
Résumé : Feyre, désormais immortelle, tente de s’adapter à ses nouveaux pouvoirs. Mais elle ne parvient pas à oublier ce qu’elle a du endurer pour sauver Tamlin, et dépérit de jour en jour. Elle n’a pas oublié son marché avec Rhysand : une semaine par mois, elle doit venir vivre avec lui à la Cours de la Nuit. Mais au fil du temps, elle va apprendre à le connaître et comprendre qu’il n’est pas le monstre qu’elle s’était imaginée…
Avis : Au début de ce roman, nous retrouvons une Feyre immortelle, mais une Feyre plus faible que jamais. Elle ne parvient pas à se pardonner les atrocités qu’elles a commises, et Tamlin ne fait rien pour l’aider. Pire : il devient surprotecteur, au point de la forcer à rester enfermée… Dès le début de ce tome, on sent que leur relation est vouée à l’échec. Et c’est mon grand regret dans cette histoire. On sent clairement que l’auteur a voulu mettre le personnage de Tamlin de côté, afin de mettre en avant Rhysand. Alors, certes, j’ai adoré découvrir ce personnage, mais malheureusement, je crois bien ne pas avoir été aussi conquise par lui que je ne l’avais été par Tamlin dans le premier tome… Nous pouvons comprendre le point de vue Feyre à propos de leur relation, mais au lieu de tenter de communiquer, elle préfère le fuir pour sauter dans les bras de son pire ennemi…
J’ai donc totalement détesté ce que l’auteur a fait du personnage de Tamlin, qui n’apparaît presque pas dans ce tome. J’ai en revanche beaucoup aimé la découverte des nouveaux personnages que sont Mor, Cassian et Azriel, qui ont tous une personnalité propre et des démons à combattre.
L’histoire se suit avec facilité, nous ne sommes pas perdus une seconde tant elle est bien écrite. Les enjeux deviennent plus importants, et surtout, plus intéressants. J’ai malheureusement trouvé certains moments un peu trop bien tournés afin de développer l’histoire d’amour, ce qui m’a un peu agacée.
La fin est assez surprenante, mais encore une fois, j’ai été déçue de la réaction de Feyre face aux événements, elle semble avoir oublié tout ce que Tamlin a pu représenter pour elle, et surtout, tout ce qu’il a fait pour elle et pour sa famille. Ses actes sont difficilement pardonnables, mais à mon sens, compréhensibles.
Pour conclure, ce roman a été une très bonne lecture malgré tout, et je lirai le troisième tome sans trop attendre…
Note : 17/20
Tome 3 : Un palais de cendres et de ruines
Résumé : Après la trahison de Tamlin, Feyre, désormais Dame de la Cour de la Nuit, n’a d’autre choix que de le suivre à la Cour du Printemps. Mais si Tamlin est toujours convaincu que les sentiments de Feyre sont réels, il ne se rend pas compte que Feyre cherche à le détruire, lui et ses nouveaux alliés de l’intérieur… En effet, la guerre contre le Roi d’Hybern est imminente : ce dernier cherche à s’emparer des territoires de Prythian, et n’hésitera pas à massacrer tous ceux qui se trouveront sur son chemin…
Avis : J’étais impatiente de retrouver enfin Tamlin, qui, je le suis désormais convaincue, est mon personnage préféré, presque totalement absent du deuxième tome. Mais à mon grand regret, il n’est pas beaucoup plus présent dans celui-ci…
Feyre cherche à tout prix à lui faire payer ses actes, et surtout, ce qui est arrivé à ses sœurs par sa faute. Elle semble devenir cruelle, sans comprendre que tout le monde peut faire des erreurs, surtout par amour. Car si il a commis ces erreurs, c’était uniquement pour elle. Ce qu’elle va lui faire subir dépasse de loin ce qu’il a fait, parce qu’en détruisant sa cours et toute son armée, elle le rend vulnérable aux attaques d’Hybern.
Certes, Rhysand et elle sont des âmes sœur (ce qu’ils passent leur temps à répéter), et j’aime toujours autant leur relation, mais tout au long du roman, bien que Tamlin ait compris que Feyre ne lui pardonnerait jamais, il est resté présent et lui a sauvé la vie à plusieurs reprises. Et là encore, elle l’a pris comme un dû pour ce qu’il lui a fait, elle n’a pas compris que c’était uniquement parce qu’il l’aimait toujours.
Bien que ce tome soit le plus épais des trois, je ne me suis pas ennuyée. J’ai cependant trouvé certains passages un peu fouillis, comme si l’auteur ne savait pas où amener ses personnages. Je n’ai pas non plus tout saisi lors de la préparation des combats, tout était un peu confus. J’ai trouvé la dernière partie un peu longue. Feyre s’entraîne tous les jours à contrôler ses pouvoirs, mais reste en retrait dès que la bataille commence. Les scènes de description étaient parfois un peu longues, notamment à cause de la distance qu’elle avait justement prise.
Les personnages des sœurs de Feyre m’ont un peu agacée, notamment Nesta. L’auteur leur a donné une certaine importance dans ce tome, que j’ai trouvé un peu trop grande. J’ai adoré l’évolution de Lucien, qui est un de mes personnages préférés depuis le premier tome. Mais là encore, il passe complètement à la trappe pendant presque la moitié du roman.
Pour conclure, j’ai beaucoup aimé ce roman, qui offre une conclusion satisfaisante à cette saga. Mais l’auteur n’a pas su exploiter le véritable potentiel de certains personnages, qui sont trop souvent restés en retrait, au détriment de l’héroïne, que je ne porte pas spécialement dans mon cœur.
Note : 17/20